Suite du hall [pv]

hj : j'inaugure la cabane mdr

dj :

( HRP : fais un voeur ! )

Du moins arrivèrent-ils en vue de la cabane d'Hagrid. Harry et Hermione marchaient tranquillement dans la nature verdoyante, et le jeune homme prenait bien soin de ne pas mentionner Ron dans leur conversation amicale. Quelque chose lui disait que cela ferait souffrir son amie, et ça, il ne le voulait surtout pas.

Je crois que j'aimerais avoir cinq ans de plus, maintenant, et toi toujours le même age, bien sur.

On ne savait pas à son ton s'il était sérieux ou s'il plaisantait. Hermione comprendrait-elle pourquoi il disait cela en la regardant ?

Elle avait bien sur compris, elle avait compris qu'il parlait de la maturité d'Hermione, et s'il avait cinq ans de plus qu'elle à ce moment là, pour lui, ça équilibrerait.

Merci Hermione, mais si j'étais si intelligent que ça, il ne serait plus que de l'histoire ancienne. Toi tu es intelligente, ton seul défaut si je puis dire fut de vouloir tout le temps le prouver, à cause de Drago, et certains ne t'aimèrent pas pour cette raison, mais à présent tu sais que tu n'as pas à prouver ton intelligence.

Il arrivèrent à la porte.

Tu parviens même à transcender mes qualités et à attenuer mes défauts. Le patronus qui nous a sauvés, c'était grâce à toi. Si tu n'avais pas été là, j'aurais probablement tué Drago dans ce moment de rage, et même quelqu'un comme lui a le droit de vivre. Sans compter lui, qui m'aurait tué.

Lui évidemment, c'était Voldemort. Harry tapa à la porte et conclue sur un ton presque taquin.

Si j'étais un artiste, je pourrais dire que tu es ma muse.

Tu es aussi douée que n'importe quel sorcier dit de sang pur.

Il tapa encore à la porte.

Je le vaincrais de façon sure et certaine avec ton soutien, avec ton intelligence, mais je ne peux pas te demander ça. Ca nous a trop couté l'année dernière. Je ne veux pas t'exposer.

Il tapa encore.

Hagrid, vous êtes là ?

Finalement, il aurait pu éviter de poser la question. Hagrid n'était visiblement pas là, mais peut-être qu'il avait alors laissé un mot ...

Une bonne initiative d'Hermione, unde de plus, Harry regarda lui aussi à travers la fenètre, scrutant l'intérieur.

Il y était il n'y a encore pas longtemps, et ce n'est pas en désordre, c'est bon signe. Il est peut-être allé couper du bois, ou prendre l'air, ou être allé acheter du beurre pour ses tartines.

Il se tourna ensuite vers Hermione.

On l'attend ou on le cherche ?

Excellente idée, mais je ne me fais pas de soucis pour Hagrid, cet endroit n'a pas été l'objet d'un maléfice.

Comment il le savait ? il le savait, ça faisait partie de son don étrange. En tout cas, ils arrivèrent à la hauteur du banc, d'un revers de la main Harry dégagea les feuilles qui étaient tombées dessus, puis il présenta une place à son amie.

Mademoiselle, votre place est avancée.

Ils s'étaient à peine assis pour ainsi dire qu'Hagrid arrivait en tenant le cadavre d'une licorne. Leur ami n'était à priori pas en état de parler à qui que ce soit. Il se tourna donc vers Hermione qui était autant attristée que lui par cette vision poignante, et il lui murmura quasiment à l'oreille :

On devrait lui demander des explications plus tard, il est en état de choc, qu'en penses-tu ?

Il regarda attentivement son amie. Depuis le temps qu'il la connaissait, il devinait ses changements d'expression. Il pouvait sentir son angoisse naissante, et il ne voulait pas qu'elle sombre dans la peur. Voldemort ne lui nuirait pas, de quelque façon que ce soit.

Je crois que tu ne vas pas cesser d'y penser, et échaffauder tous plein de théories, si on part sans savoir. Je me sens plus fort quand tu es auprès de moi, et il n'est pas question que je ne te rende pas la pareille.

Ses lunettes avaient un peu glissé sur so nez, il le remit en place et continua :

Je ne voudrais pas avoir l'air d'une girouette, mais on devrait peut-être aller parler à Hagrid finalement, et s'il ne peut vraiment pas nous parler, on aura tenté. Il nous connait bien et même dans les moments les plus durs, il nous a toujours fauit confiance, et réciproquement.

Tu as raison ... hé, j'ai une idée !

Il avait eu cette idée en écoutant Hermione, puis la regarda de biais en prenant un air chagrin.

Ne me regarde pas comme ça. Moi aussi je peux avoir des idées.

Une tentative pour apaiser un peu Hermione, il ne voulait pas qu'elle anticipe un éventuel drame. Ils auraient le temps de faire grise mine quand ils y seraient confrontés.

Hermione rit, il avait toujours aimé son rire, ça lui faisait chaud au coeur, et il aimait être en sa compagnie. Depuis toujours, même à l'époque ou elle donnait l'impression d'écraser tout le monde de sa supériorité intellectuelle. Lui ne la percevait pas ainsi.

Oui, j'y viens. On rentre à l'école et on écrit un message magique commun à Hagrid où on demande de ses nouvelles, si la rentrée se passe bien pour lui, si on pourrait se revoir pour parler des vacances, des cours, boire le thé chez lui par exemple. Et s'il a un soucis, il sera enchanté de ce rendez-vous amical, une bon moyen pour nous en parler.

Il n'était pas peu fier de son idée.

Qu'en dis-tu ?

Etrange comme le monde pouvait prendre une tout autre dimension, parfois en meilleur semblait-il. Harry en eut pour ainsi dire le souffle coupé pendant un instant.

Hermione, tu es tellement pleine de ressources, et talentueuse. Gentille, motivante en plus. Tu es unique.

Puis il se reprit :

Escuse moi, je ne veux pas te ... donner la grosse tête, même si tu ne te dragoiseras jamais, bien entendu. Hum, donc on devrait l'écrire à deux mains, ce message magique. Ta main, et ma main, à tour de rôle. Et comme il y aura aussi notre image, que l'on prenne un air joyeux serait le mieux.

Il la regarda et se souvint évidemment de leur rire, juste avant.

Ca ne devrait pas être dur.

Merci, mademoiselle Granger, vous êtes bien urbaine.

Ce disant, Harry s'empara tranquillement de la plume et écrivit le premier paragraphe, celui ou Hermione et lui demandaient des nouvelles d'Hagrid. Son écriture roulait souplement sur le papier, en boucles, en boucles et encore en boucles. Ceci fait, il tendit courtoisement la plume à Hermione.

A ton tour, éblouis moi avec ton habileté.

Excellent, à présent, il ne reste plus qu'à lui envoyer. Unissons nos baguettes pour accomplir un envoi commun. La signature magique, c'est important.

Dont acte, une breve formule magique et le message n'attendait que le geste d'Hermione pour voleter vers Hagrid. C'était vraiment une bonne idée, ainsi leur ami pourrait être averti de leur visite à venir et se remettre plus vite de son choc. Après tout, les amis sont là pour ça.